Bien évidemment si tu souffres ponctuellement d’insomnies ou de réveils nocturnes, ne te mets pas tout de suite en tête que tu souffres de dépression. En revanche, certains signes doivent t’alerter.
La dépression et le sommeil sont étroitement liés. Toutes les personnes souffrant de dépression ont pour la plupart des troubles du sommeil. En fait, en l’absence de troubles du sommeil, les médecins peuvent hésiter à diagnostiquer une dépression.
La dépression et les problèmes de sommeil ont une relation à double sens. Cela signifie que le manque de sommeil peut entraîner le développement de la dépression, ce qui peut rendre une personne plus sujette au stress et aux troubles du sommeil. Cette relation complexe peut rendre difficile de savoir ce qui vient en premier, les troubles du sommeil ou la dépression (l’oeuf ou la poule ?).
Les troubles du sommeil associés à la dépression comprennent :
- l’insomnie,
- la léthargie c’est à dire un état pathologique de sommeil profond et prolongé
- l’apnée du sommeil c’est à dire des arrêts répétés et involontaires de la respiration pendant le sommeil
De nombreuses personnes souffrant de dépression peuvent osciller entre l’insomnie et la léthargie au cours d’un seul épisode de dépression.
Tu comprends donc que ces troubles du sommeil perturbent ton organisme, dérèglent tes rythmes circadiens et augmentent le risque de dépression. La bonne nouvelle dans cette histoire est que la dépression se soigne.